La PDG d’Ark Invest, Cathie Wood, est l’une des personnalités les plus audacieuses de Wall Street. Sa notoriété repose sur ses convictions optimistes concernant les technologies émergentes.

Actuellement, l’intelligence artificielle (IA) est explorée pour divers usages futuristes allant des voitures autonomes à la découverte de médicaments. Récemment, Wood s’est exprimée sur le réseau social X (anciennement Twitter), affirmant que « l’IA est la technologie la plus transformative de l’histoire ». Une affirmation audacieuse, mais qui s’inscrit parfaitement dans le style de Wood.

Ci-dessous, je vais examiner deux entreprises qui occupent des rôles prépondérants dans les fonds négociés en bourse (ETFs) d’Ark et détailler comment chacune d’elles perturbe le secteur de l’IA.

1. Tesla

La première entreprise que j’analyserai est le constructeur de véhicules électriques Tesla (NASDAQ: TSLA). Wood a toujours été une voix positive en faveur de Tesla, et le titre représente actuellement le sixième plus grand investissement d’Ark.

Pour l’instant, les ambitions de Tesla en matière d’IA se concentrent sur deux applications : la conduite autonome et la robotique humanoïde.

La technologie de véhicule autonome de Tesla se nomme Full Self-Driving (FSD). Cette technologie est considérée comme le noyau de la flotte de véhicules autonomes de Tesla, désignée sous le nom de Robotaxi.

Robotaxi offre de nombreuses possibilités à Tesla. Tout d’abord, si le FSD est pleinement intégré dans les véhicules de l’entreprise, cette technologie pourrait devenir un atout majeur et un argument de vente pour les voitures. En d’autres termes, le FSD pourrait accroître l’intérêt pour les véhicules Tesla et inciter davantage de personnes à les acheter.

De plus, Tesla pourrait théoriquement vendre des flottes de Robotaxis à des entreprises de services telles que des plateformes de covoiturage, des agences de location de voitures ou même des entreprises de livraison. La nature omniprésente de la mobilité autonome pourrait rapporter des milliards à Tesla au cours des prochaines années, selon Wood.

En plus de Robotaxi, Tesla développe également un robot humanoïde appelé Optimus. Elon Musk perçoit la robotique humanoïde comme un complément aux travailleurs humains dans les usines et les entrepôts. Pour Tesla, le robot Optimus pourrait collaborer avec les ouvriers dans les usines automobiles, apportant une couche d’efficacité supplémentaire et contribuant à accélérer les capacités de production.

Wood semble d’accord sur la nécessité de la robotique humanoïde, déclarant que cette technologie représente une $24 trillions d’opportunités. À long terme, Tesla pourrait commercialiser Optimus et vendre la technologie à d’autres entreprises ayant besoin de renforts de main-d’œuvre.

Bien qu’il soit difficile d’évaluer la taille exacte des opportunités offertes par les véhicules autonomes ou les robots humanoïdes, Tesla est sans aucun doute en tête de deux segments passionnants du paysage de l’IA.

Une personne portant un casque de réalité virtuelle dans un environnement de travail.

Source de l’image : Getty Images.

2. Meta Platforms

Meta Platforms (NASDAQ: META) se compose de deux activités principales : la famille d’applications et les Reality Labs. L’activité de la famille d’applications comprend les plateformes de médias sociaux de Meta telles que Facebook, Instagram et WhatsApp, tandis que Reality Labs se concentre sur les ambitions de l’entreprise concernant le métavers, visant à exploiter la réalité virtuelle et augmentée.

Le secteur de la famille d’applications génère des revenus grâce à la publicité. Selon la direction de Meta, l’entreprise a intégré des fonctionnalités d’IA dans ces plateformes de médias sociaux pour favoriser l’engagement et cibler plus efficacement la publicité auprès des utilisateurs.

Si Meta réussit cette approche, à la fois les entreprises et les consommateurs devraient théoriquement passer plus de temps sur les applications de l’entreprise, contribuant ainsi à créer un écosystème attractif au fil du temps. La société pourrait être en train de débloquer une nouvelle vague de croissance pour son segment publicitaire déjà colossal.

Du côté de Reality Labs, Meta propose quelques produits matériels intéressants qui n’ont pas encore atteint une échelle critique. Le casque de réalité virtuelle de l’entreprise, Meta Quest, est un pilier important supportant l’initiative de Meta sur le métavers.

De plus, les lunettes intelligentes Ray-Ban et les lunettes Orion de Meta pourraient devenir des catalyseurs majeurs alors que l’entreprise s’implante dans le domaine de la réalité augmentée. Je reconnais que les appareils de l’Internet des objets (IoT) comme les wearables ont des résultats variés. Alors que l’Apple Watch a été saluée par les consommateurs, le casque de réalité virtuelle Vision Pro de l’entreprise a été un échec retentissant.

Cependant, je perçois les choses différemment avec Meta. L’entreprise a investi massivement dans le développement de son propre modèle de langage IA, nommé Llama. À mesure que Llama devient plus sophistiqué, Meta a la capacité unique de combler le fossé entre ses dispositifs matériels et sa présence sur Internet via ses réseaux sociaux.

Par exemple, une personne pourrait prendre des photos avec les lunettes de Meta tout en publiant simultanément ce contenu sur Instagram. Par conséquent, Meta a l’opportunité de mieux comprendre le type de contenu apprécié par cet utilisateur et de lui faire des recommandations, y compris d’autres produits qui pourraient l’intéresser, ainsi que des personnes avec qui il pourrait vouloir se connecter sur les applications de la famille Meta.

Bien que je suspecte qu’il faudra du temps à Meta pour que son système IA soit pleinement opérationnel, je reste personnellement intrigué par le potentiel de l’entreprise et je pense que ses activités publicitaires et Reality Labs pourraient connaître une croissance significative à l’avenir.

Notre Vision de l’IA

En examinant les développements récents dans le domaine de l’intelligence artificielle, il est devenu évident que cette technologie est en train de remodeler plusieurs secteurs industriels. En tant que professionnel du numérique, je crois que l’IA devrait être vue non seulement comme un outil d’optimisation mais aussi comme un catalyseur d’innovation. Les entreprises qui adopteront une approche équilibrée, alliant technologie et responsabilité sociale, pourront tirer parti des avantages de l’IA tout en anticipant les défis qui l’accompagnent. Une intégration réfléchie de l’intelligence artificielle pourrait transformer notre manière de travailler et d’interagir, mais cela demandera également un engagement fort envers l’éthique et la durabilité.

Les opinions exprimées ci-dessus sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de Nasdaq, Inc.



  • Source image(s) : www.nasdaq.com
  • Source : https://www.nasdaq.com/articles/cathie-wood-says-artificial-intelligence-ai-most-transformative-technology-history-2

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