De plus en plus de policiers du Colorado utilisent l’intelligence artificielle pour rédiger leurs rapports. La police de Boulder a lancé un programme pilote plus tôt cette année, permettant à l’IA d’assister les agents dans la rédaction de rapports liés à des crimes mineurs. Quelques mois plus tard, ils ont élargi la politique pour permettre à l’IA d’aider à rédiger des rapports pour tous types de cas. C’est ce que rapporte un article du Boulder Reporting Lab.

Les agents de Boulder utilisent une nouvelle technologie appelée Draft One. La police de Fort Collins utilise également Draft One depuis avril.

Mais quelle est la fiabilité de cette technologie ? Et les rapports de police qu’elle génère tiendront-ils en cour ?

Erin O’Toole, l’animatrice, s’est entretenue avec Melissa Inglis, professeure agrégée de justice pénale à l’Université de l’Oklahoma, qui étudie comment les forces de l’ordre utilisent les programmes d’intelligence artificielle, pour répondre à ces questions.

Notre Vision de l’IA

Dans un monde où l’intelligence artificielle s’intègre de plus en plus dans les différentes sphères de la société, il est essentiel de réfléchir aux implications de son utilisation, notamment dans le domaine de la justice. L’approche adoptée par certains services de police, comme celui de Boulder, ouvre un débat sur la fiabilité de ces systèmes. Bien que l’IA puisse apporter une efficacité accrue dans la gestion des rapports, il est primordial de s’interroger sur la transparence et l’objectivité de ces technologies. En tant qu’observateur de l’évolution numérique, je suis convaincu que l’intelligence artificielle peut être un outil précieux, mais elle doit être utilisée avec prudence et vigilance pour garantir l’intégrité des processus judiciaires.




Source image(s) : www.kunc.org

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