Cerebras adopte une approche novatrice dans la fabrication de puces. Peut-elle se tailler une place parmi les géants de l’industrie ?

Dans ce podcast, Dylan Lewis, animateur de Motley Fool, et les analystes Asit Sharma et Jason Moser évoquent plusieurs sujets :

  • La grève des dockers, son coût quotidien et les secteurs les plus affectés. (Note de l’éditeur : Ce podcast a été enregistré avant que la grève ne soit annulée.)
  • L’introduction en bourse imminente de Cerebras, une entreprise de puces AI, et la manière dont elle aborde la création de puces hautes performances différemment de ses concurrents.
  • Les derniers résultats financiers de : Nike, Paychex, et McCormick.
  • Deux actions à surveiller : PepsiCo et Joby Aviation.

Octobre 2024 marque les 20 ans de la stratégie Rule Breakers chez The Motley Fool. Pour célébrer cet anniversaire, nous diffusons un extrait d’une discussion entre David Gardner, co-fondateur de Motley Fool, et Matt Argersinger, ancien analyste Rule Breakers, tiré de notre podcast premium Epic Opportunities. David a répondu aux questions de notre équipe d’investissement sur son propre processus d’investissement et a réfléchi à ses six traits distinctifs d’un Rule Breaker, ainsi qu’aux entreprises qu’il a suivies grâce à ce cadre.

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Cette vidéo a été enregistrée le 4 octobre 2024.

Dylan Lewis : Un concurrent de NVIDIA arrive bientôt. Représente-t-il une réelle menace ? L’émission Motley Fool Money débute maintenant.

Jason Moser : Tout le monde a besoin d’argent. C’est pourquoi on l’appelle de l’argent. Depuis le siège mondial de Fool, voici Motley Fool Money.

Dylan Lewis : Dans cette émission, nous avons une introduction en bourse alimentée par l’IA qui se profile à l’horizon, quelques chiffres récents de Nike, et bien sûr, des actions à surveiller. Mes amis, parfois nous débutons par une vue d’ensemble. Cette semaine, nous commençons par examiner la chaîne d’approvisionnement. Environ 45 000 dockers syndiqués sont en grève, affectant des ports sur la côte est et le golfe du Mexique. Nous enregistrons ce podcast un peu plus tôt dans la semaine que d’habitude, en raison de nos emplois du temps. Nous espérons une résolution rapide, mais nous nous préparons aussi à ce que cela prenne un certain temps. Jason, cette grève touche 36 ports, et les estimations avancent des pertes économiques de 4 milliards par jour. Il est clair que cela va causer des perturbations significatives.

Jason Moser : Oui, c’est une certitude. Nous avons parlé d’inflation et de taux d’intérêt depuis de nombreuses années, même si cela ne fait que quelques années. Cette situation réouvre le débat. Un aspect intéressant, que beaucoup n’envisagent pas, est que ce conflit semble être une lutte contre l’automatisation. Le langage utilisé par le syndicat souligne cela. Ils veulent protéger les emplois et craignent que l’automatisation n’affecte leurs moyens de subsistance. En regardant la taille de cette grève, il est important de noter que c’est la première qui affecte ces 36 ports depuis 1977. Les conséquences économiques pourraient bien être considérables si cette grève se prolonge.

Dylan Lewis : En examinant les différentes impacts commerciaux, nous avons observé que certains transporteurs maritimes internationaux ont vu leur valeur baisser suite à cette actualité. Y a-t-il d’autres éléments que vous surveillez de près dans cette affaire ?

Asit Sharma : Je pense que toutes les entreprises orientées vers les consommateurs sont à suivre de près si cette grève se prolonge. Comme Jason l’a souligné, les effets à court terme peuvent être colossaux. À l’approche des fêtes, cette situation pourrait créer un effet de double peine avec des produits manquants et une inflation qui grimpe.

Dylan Lewis : Cela nous rappelle les grèves de l’UAW l’année dernière, qui étaient également axées sur des revendications salariales. Que retenez-vous sur le mouvement syndical et son impact sur les entreprises ?

Jason Moser : Il est normal que les gens cherchent à être mieux payés, surtout avec l’augmentation du coût de la vie. C’est une dynamique que nous observons. En ce qui concerne des entreprises qui pourraient se retrouver à l’abri dans ce contexte, UPS, par exemple, a récemment traversé des négociations laborieuses. Ils ont réussi à obtenir une augmentation salariale pour leurs employés, ce qui leur donne une meilleure certitude pour l’avenir.

Dylan Lewis : Maintenant, tournons-nous vers Cerebras, un nouvel acteur dans le domaine des puces AI. Asit, leur S1 vient de devenir public et les médias financiers s’interrogent sur leur potentiel en tant que concurrent d’NVIDIA. Que pensez-vous de leur approche ?

Asit Sharma : Cerebras se distingue des autres acteurs en abordant la question de la puissance de calcul différemment. Plus intéressant encore, leur appareil va à l’encontre de la norme des GPU utilisées par NVIDIA, en s’appuyant sur une base de mémoire unique, prétendant offrir des capacités d’inférence 20 fois plus rapides à un coût réduit.

Dylan Lewis : Leur approche intrigante a visiblement capté l’attention. Comment cette différence se traduit-elle dans le paysage financier des entreprises de puces ?

Jason Moser : Il est vrai que ce sont des débuts pour Cerebras. En examinant leurs chiffres, il est évident qu’ils sont dans une phase de croissance. Avec une opportunité de marché estimée à 131 milliards de dollars, en hausse pour atteindre 453 milliards d’ici 2027, le souffle derrière cette entreprise est palpable.

Dylan Lewis : Les délais d’introduction en bourse sont toujours incertains, mais il semble que Cerebras pourrait arriver sur le marché assez rapidement.


Notre Vision de l’IA

L’intelligence artificielle prend une place prepondérante dans notre avenir technologique. Elle ne se limite pas seulement à des innovations de produits ou de services ; elle promet de redéfinir nos modes de travail et nos interactions. Cependant, il est essentiel d’approcher cette évolution avec prudence. En tant que professionnels, nous devons adopter une attitude critique face aux merveilleuses promesses de l’IA, en nous assurant qu’elles bénéficient effectivement à la société tout en préservant l’intégrité des emplois et des compétences humaines. L’avenir de l’IA repose sur notre capacité à l’intégrer de manière responsable dans nos systèmes et méthodes de travail, tout en gardant à l’esprit les valeurs humaines essentielles.



  • Source image(s) : www.fool.com
  • Source : https://www.fool.com/investing/2024/10/14/artificial-intelligence-ai-investors-get-ready-for/

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