Les souvenirs d’Gianluca Torre sont indissociables de ses grands-mères. « Étant donné que j’ai un père milanais et une mère d’origine des Pouilles, mon histoire est sans conteste particulière. À midi, je déjeunais chez ma grand-mère paternelle à Porta Venezia, en compagnie de sa sœur qui vivait avec elle et d’un chien loup. Le soir, je me rendais chez ma grand-mère pugliese, où j’étais entouré des huit frères de ma mère, et nous dégustions les orecchiette que ma grand-mère préparait à la main depuis l’après-midi. Mes premiers souvenirs sont imprégnés de ces arômes », confie Gianluca, agent immobilier et visage connu du petit écran, qui, après le succès de Casa a prima vista – dont la nouvelle saison débute sur Real Time le 17 février -, se lance dans une nouvelle aventure : un podcast intitulé Casa perfetta, produit par Dopcast. Dans ce podcast, Gianluca interviewe de nombreuses personnalités, allant de Diletta Leotta à Linus, en passant par Rocco Siffredi, Davide Oldani, les Coma Cose et Valentina Barbieri. Il explore ainsi la relation de ses invités avec leur domicile, révélant des facettes inédites de leur personnalité et de leur style de vie.

La maison parfaite existe-t-elle ?
« Absolument pas, surtout parce que nous ne trouverons jamais une maison qui satisfasse pleinement nos goûts. Cependant, la véritable maison parfaite est celle dont nous gardons les plus beaux souvenirs, et c’est pour cela que j’étais ravi de relever le défi de ce podcast, où j’ai essayé de mettre mes invités à l’aise. »

Comment s’est-il débrouillé en tant qu’intervieweur ?
« Je ne suis pas un professionnel, mais je pense que l’interview est un voyage qui se construit ensemble, une sorte d’œuvre d’art précieuse à conserver. Étant très curieux et appréciant d’écouter les gens par nature, cet essai m’a beaucoup plu, même si j’ai encore beaucoup à apprendre. »

Gianluca Torre e Paolo Ruffini.

Gianluca Torre et Paolo Ruffini.

Retournons un peu en arrière : quel enfant était Gianluca Torre ?
« J’étais très actif et toujours en quête de jeu. En tant qu’enfant unique, j’avais envie d’être entouré et de me dépenser. Une fois, j’ai même tiré le voile d’une sœur à l’école maternelle parce qu’elle voulait m’ennuyer avec la sieste, alors que je n’en avais pas envie. Cela a été un petit traumatisme pour moi, mais mes parents ont été convoqués à l’école car j’avais effectivement tiré le voile de sœur Carmela. En réalité, je voulais juste jouer et ne pas dormir. »

Était-il bon à l’école ?
« Plutôt. Mon père, qui était un ingénieur très strict, tenait à ce que je réussisse et que je sois promu. Mon engagement à l’école m’a permis, à ses yeux, de bénéficier de certaines libertés une fois que j’avais atteint mes objectifs. Le devoir et le plaisir se sont ainsi intégrés dans mon quotidien. »

Éprouvait-il un sentiment de solitude en tant qu’enfant unique ?
« Non. La vraie souffrance résidait dans l’ennui, cependant. Ma mère s’énervait parfois : ‘Gianluca, on ne peut pas toujours faire quelque chose, asseyez-vous tranquille’, disait-elle. En plus de mes devoirs, je lisais, jouais et regardais des séries comme Furia – le cheval du West sur la deuxième chaîne. »

Quel métier rêvait-il d’exercer plus tard ?
« J’aurais aimé être maçon, construire des maisons brique après brique. Près de la maison de mes grands-parents au lac de Côme, il y avait un chantier, et j’obligeais mes parents à m’y emmener car j’étais fasciné par ce qu’ils construisaient. Par la suite, j’ai pensé à devenir médecin, plus précisément chirurgien cardiaque. J’étais fasciné par Barnard, qui avait réalisé le premier transplant cardiaque de l’histoire. »

Cependant, il a choisi une carrière managériale.
« J’ai étudié l’Économie, même si je n’avais pas de vision précise de ma carrière. Le secteur financier, qui a connu un essor dans les années 80, m’a effleuré, mais j’ai finalement évolué vers le domaine des relations publiques : je suis un homme de communication, et pour cette raison, mon passage dans la publicité m’a semblé naturel. »

Appréciait-il de travailler dans la publicité ?
« Oui, beaucoup. Travailler à faire émerger les potentiels d’un produit a posé les bases de mon actuel métier d’agent immobilier, qui consiste à mettre en avant certaines spécificités tout en ayant une règle : toujours dire la vérité et reconnaître les défauts d’une maison. »

Pourquoi cette approche ?
« La transparence permet de gagner la confiance des clients, et cela rapportera toujours. »

Gianluca Torre «Da piccolo volevo fare il muratore. I figli Quando potevo farli non sono arrivati ma con loro non mi...

Paolo Borgato

Bon à savoir

  • Gianluca Torre a grandi à travers des traditions familiales culinaires feelgoods, enrichissant ses souvenirs d’enfance.
  • Sa curiosité naturelle s’exprime à travers son nouveau podcast, dans lequel il donne la parole à divers invités sur leur rapport à l’habitat.
  • La transparence dans le métier de l’immobilier est essentielle pour établir une relation de confiance avec les clients.

Le parcours de Gianluca Torre soulève des questions intéressantes sur la relation que chacun d’entre nous entretient avec son domicile. En quoi nos souvenirs influencent-ils notre conception du “chez-soi” ? Est-il possible de définir ce qui rend un espace véritablement parfait pour vivre ? La discussion autour de ces thèmes mérite d’être approfondie.




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