Le réseau social assouplit les restrictions sur les publications anti-trans.
Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, vient de rendre son réseau social encore plus dangereux pour les personnes LGBTQ.
Cette semaine, il a annoncé que la société mère de Facebook, Meta, supprimait la vérification des faits sponsorisée par l’entreprise, qui visait à bloquer la diffusion de mensonges sur le réseau. Facebook s’appuiera désormais sur les « Notes communautaires » fournies par les utilisateurs pour signaler les inexactitudes, qui seront publiées librement mais accompagnées « d’un label indiquant qu’il existe des informations supplémentaires pour ceux qui souhaitent les consulter ».
Ce plan s’apparente à une pratique adoptée par X (anciennement Twitter), que ses utilisateurs décrivent comme un jeu de “whac-a-mole” et qui s’avère donc inefficace pour faire face à la désinformation.
Meta a également annoncé un assouplissement des restrictions concernant les publications anti-transgenres, arguant que ces sujets « font l’objet d’un discourt et d’un débat politique fréquents. Il n’est pas juste que des choses puissent être dites à la télévision ou au Congrès, mais pas sur nos plateformes ».
Cela signifie visiblement que les utilisateurs de Facebook favorables à des propos anti-LGBTQ ne feront face à aucune conséquence s’ils se moquent des personnes gays et trans en les qualifiant de malades mentaux.
Fabrice Houdart, directeur exécutif de l’Association des directeurs d’entreprises LGBTQ+, a abordé cette question dans sa newsletter hebdomadaire sur l’égalité des LGBTQ+ :
“Les nouvelles règles de discours de haine de Meta”
Wired rapporte que la révision des politiques de modération de contenu de Meta a suscité des réactions vives de la part des défenseurs des droits LGBTQ+, en particulier sa décision de permettre les accusations de « maladie mentale ou anomalie » sur la base de l’identité de genre ou de l’orientation sexuelle. Alors que Meta prétend que ce mouvement s’inscrit dans un « discours principal », ses détracteurs mettent en garde contre le risque d’encourager des narrations nuisibles et du harcèlement.
La société déclare désormais qu’elle autorise « les allégations de maladie mentale ou d’anomalie lorsqu’elles sont basées sur le genre ou l’orientation sexuelle, compte tenu du discours politique et religieux concernant le transgenrisme et l’homosexualité, ainsi que de l’utilisation courante et non sérieuse de mots tels que ‘bizarre’ ».
Les réseaux sociaux en général, et Facebook en particulier, sont souvent des foyers d’hostilité à l’égard des personnes LGBTQ, comme le montrent ces articles de Erasing 76 Crimes :
Bon à savoir
- Les réseaux sociaux jouent un rôle crucial dans la diffusion d’informations, mais aussi dans la propagation de désinformations.
- Il est important de vérifier les sources d’informations avant de les partager, surtout concernant des sujets sensibles comme les droits LGBTQ.
- Les contextes culturels et politiques influencent souvent les discours autour des questions identitaires et de genre.
- Le débat public sur les droits LGBTQ continue d’évoluer, avec des positions variées selon les régions.
- Les organisations de défense des droits jouent un rôle central dans la sensibilisation et la lutte contre la discrimination en ligne.
- Source image(s) : 76crimes.com
- Source : https://76crimes.com/2025/01/09/facebook-opens-the-door-to-more-anti-lgbtq-lies-and-hate-speech/
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