Depuis la réélection de Donald Trump, les critiques les plus acharnés à son égard dans les médias s’insurgent contre tout signe d’un retour en arrière des géants de l’information avant le début de son second mandat. Les visites à Mar-a-Lago? Inadmissible ! Les dons pour l’inauguration de Trump ? Impensable !
Cependant, le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a annoncé que son groupe Meta mettrait fin à la censure des « vérificateurs de faits » instaurée en 2015. La journaliste dNBC, Hallie Jackson, a plutôt opté pour des déclarations erronées en indiquant qu’ils abandonnaient la « vérification de faits indépendante et non partisane » qu’ils avaient mise en place.
Quiconque prétend que des sites comme PolitiFact sont « indépendants » ou « non partisans » mérite la note « Mensonge Énorme ». Au cours des neuf premiers mois de 2024, PolitiFact a été deux fois plus enclin à qualifier les responsables républicains de « Majoritairement Faux » ou pire (82,2 %) que leurs homologues démocrates (41,3 %). Mis à part les pourcentages, les chiffres bruts révèlent 88 mentions de « faux » pour les républicains contre 31 pour les démocrates, presque trois fois plus.
Des vétérans de PolitiFact, comme Angie Drobnic Holan, ont tenté de défendre la position de leur site en affirmant qu’ils n’étaient pas engagés dans la censure, mais simplement en signalant des articles pour suppression. Ils ont aussi mentionné qu’ils respectaient un code de principes de Meta « exigeant impartialité et transparence ». Toutefois, cette justification semble peu crédible.
Il est donc étonnant de voir Zuckerberg affirmer que « les vérificateurs de faits étaient trop politiquement biaisés et ont détruit plus de confiance qu’ils n’en ont créé, en particulier aux États-Unis ». C’est vrai, mais il est facile d’imaginer que des voix libérales considèrent ce geste comme un signe de capitulation de la part de Zuckerberg dans les guerres Trump. Certains commentateurs ont même ironisé en disant qu’il était devenu « totalement MAGA ».
Hallie Jackson a soulevé des questions sur le timing politique de cette décision, soulignant que ces patrons de la technologie essaient de « faire des avancées » auprès de Trump. Cela dit, elle et d’autres libéraux n’ont pas semblé trouver suspect que ces géants des médias sociaux aient censure du contenu pour « faire des avancées » avec Joe Biden, comme en témoigne leur attitude face à l’ordinateur portable de Hunter Biden, et les affirmations de ce dernier comme quoi il ne s’agissait que de « désinformation russe ».
Ils supposent tous que leur approche « basée sur les faits » dans leur libéralisme est tellement sensée et non controversée qu’elle justifie de coopérer avec les démocrates.
Après l’élection de Trump en 2016, Zuckerberg avait déjà pris une tournure plus « modérée » sous la pression des démocrates, accusant ses sites de permettre à des ingérences russes d’installer Trump. En 2020, il a inondé des zones fortement démocrates avec des millions de dollars pour encourager la participation de minorités, connus sous le nom de « Zuckerberg bucks ». Étonnamment, cela n’avait pas suscitée le moindre intérêt chez les médias démocrates.
Il est pour le moins paradoxal que le fait de « faire des avances » à un président entrant soit soudainement devenu un sujet de scandal.
Zuckerberg a par ailleurs annoncé qu’il allait « supprimer de nombreuses restrictions sur des sujets comme l’immigration et le genre qui sont déconnectés du discours mainstream. Ce qui avait commencé comme un mouvement pour être plus inclusif a de plus en plus servi à étouffer les opinions et à exclure ceux qui ont des idées différentes. »
Les censeurs utilisent souvent le terme orwellien « inclusion » pour écarter les opinions conservatrices critiques envers les plaidoyers en faveur des transgenres ou de l’immigration illégale. Ainsi, l’équipe de Zuckerberg va désormais permettre « les allégations de maladie mentale ou d’anomalie basées sur le genre ou l’orientation sexuelle ». On peut désormais affirmer que vouloir se couper des parties génitales pourrait relever d’une pathologie mentale.
À chaque fois, la gauche a insisté sur le fait que Trump imposerait une autocratie s’il était réélu. Mais pour les conservateurs, cela ressemble davantage à la fin de l’autocratie de Big Tech.
La moitié républicaine de l’Amérique aura dorénavant plus de latitude pour exprimer des opinions que la moitié démocrate n’accepte pas, comme le fait que le COVID vient probablement d’un laboratoire à Wuhan ou que Tony Fauci a une opinion beaucoup trop favorable de lui-même. Dire que l’opposition à l’immigration massive n’est pas raciste, c’est un fait ; les immigrants illégaux sont des hors-la-loi.
Mark Zuckerberg a abattu le mur de la censure. Il devient plus facile d’identifier ceux qui favorisent la censure en observant ceux qui s’en offusquent le plus.
Points à retenir
- Les vérificateurs de faits comme PolitiFact sont souvent perçus comme biaisés dans leur évaluation.
- La décision de Zuckerberg de réduire la censure pourrait être interprétée comme une volonté de rétablir la confiance du public envers les plateformes sociales.
- La question des restrictions sur certaines thématiques comme l’immigration et le genre révèle un débat profond sur la liberté d’expression et le respect des opinions divergentes.
La dynamique actuelle entre les grandes entreprises technologiques et le discours politique soulève des interrogations sur la manière dont la désinformation et la censure pourraient être abordées dans le futur. La réévaluation des politiques de censure pourrait signifier un changement notable dans le paysage médiatique, mais également un défi pour la modération des contenus au sein de ces plateformes.
- Source image(s) : www.theintermountain.com
- Source : https://www.theintermountain.com/uncategorized/2025/01/fall-of-facebooks-wall/
Nos rédacteurs utilisent l'IA pour les aider à proposer des articles frais de sources fiables à nos utilisateurs. Si vous trouvez une image ou un contenu inapproprié, veuillez nous contacter via le formulaire DMCA et nous le retirerons rapidement. / Our editors use AI to help them offer our readers fresh articles from reliable sources. If you find an image or content inappropriate, please contact us via the DMCA form and we'll remove it promptly.