Eh bien, la partie la plus difficile est passée, je suis ici en train de taper une nouvelle chronique. Je ne sais pas combien de temps cela va durer, mais à mon âge, si une idée me traverse l’esprit, je ne tarde pas à l’exécuter. J’aimais écrire des chroniques et des histoires, mais au fil des années, j’ai été de plus en plus occupé par la paperasse du journal : formalités fiscales, réunions annuelles, gestion des factures publicitaires, et perception des paiements, sans oublier les photos le jour de la tournée.
J’ai toujours écrit dans ma tête depuis l’école, bien que beaucoup de mes pensées n’aient jamais été mises par écrit. Récemment, j’ai remarqué que quelqu’un avait lu l’une de mes anciennes chroniques en ligne, ce qui m’a poussé à la relire, en me disant : « Ai-je vraiment écrit ça ? » Il semble que j’étais assez passionné par ce sujet pour l’avoir noté. Mon esprit étant souvent en ébullition, je n’ai jamais limité mes écrits à un seul sujet ; mes chroniques pouvaient être à la fois sérieuses et humoristiques, selon mon humeur du jour ou le nombre d’appels que j’avais reçus.
Pour ceux qui se souviennent, lorsqu’enfant, je dévorais la chronique d’Erma Bombeck dans le journal et plus tard ses livres (L’herbe est toujours plus verte au-dessus de la fosse septique). Elle n’hésitait pas à aborder des sujets délicats, et cela m’a toujours fasciné. C’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé à écrire des pensées dans ma tête.
Avec le temps, notre journal a vu passer de nombreux chroniqueurs et écrivains talentueux et inspirants, si nombreux que je préfère ne pas les citer tous de peur d’en oublier. J’ai souvent été réticent à écrire, me comparant sans cesse à ces contributions brillantes dans le Lakota Times. Cependant, avec l’âge, j’ai compris que peu importe ce que les gens pensent de moi, l’essentiel est d’apprécier le Lakota Times. Bien que je sois introverti et parfois un peu trop absorbé par le travail, je fais preuve d’un autre visage en hiver, mais je renoue avec mon énergie au printemps.
En lançant la publication sur Facebook, j’ai laissé les histoires, photos, vidéos et Reels s’exprimer d’eux-mêmes. Ce qui m’a surpris en retour, c’est que les gens ont commencé à suivre la page et à commenter. J’ai longtemps caché ma fonction de propriétaire du journal, d’où ma réticence à répondre aux commentaires, mais j’aime lire les retours des autres.
Sparky et son fan club sur Facebook sont adorables, et je lui dis souvent combien il est populaire. Pour couronner le tout, il a maintenant trois nouveaux compagnons qui rendent mon quotidien beaucoup plus dynamique. Disons simplement que je ne suis plus en possession de plantes vertes ni d’objets précieux sur le réfrigérateur après avoir dû faire un choix entre eux et les chats.
Avant de conclure, je souhaite rappeler qu’une offre spéciale de T-shirts ou de casquettes est disponible jusqu’à Noël pour tous les nouveaux abonnés à l’édition numérique d’un an. Je m’efforce de faire migre progressivement nos lecteurs vers cette nouvelle formule, notamment car les frais d’impression et d’envoi ne cessent d’augmenter. Le prix d’un numéro est resté inchangé, mais je commencerais à envisager de maintenir les deux versions si je pensais que les abonnés accepteraient de payer plus de 1,25 $ pour l’édition imprimée. J’espère discuter de tout cela en ligne, car je suis déterminée à convertir nos 344 000 abonnés en lecteurs fidèles et ainsi garantir notre pérennité. À bientôt en ligne… si je parviens à surmonter ma timidité !
Notre point de vue
Il est fascinant de voir comment l’évolution personnelle et professionnelle d’un auteur peut résonner à travers ses écrits. Cet article évoque avec justesse l’équilibre entre passion et responsabilités qui caractérise de nombreux créateurs de contenu. En tant qu’observateur de ces dynamiques, je note que la volonté de se reconnecter avec ses inspirations anciennes peut porter un message précieux sur l’importance de s’engager dans des pratiques créatives, même au milieu des obligations. La capacité à se retrouver dans l’écriture, quel que soit le chemin emprunté, illustre bien que l’expression personnelle est un voyage continu, et chaque étape est digne d’être racontée.
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