Un ingénieur senior de chez Meta a récemment admis, lors d’une rencontre avec un journaliste undercover d’O’Keeffe Media Group, que Facebook censure les conservateurs.

Jeevan Gyawali a également ajouté que ceux qui critiquent la candidate démocrate à la présidence, Kamala Harris, verraient leurs comptes soumis à un shadowbanning et leurs publications dévaluées.

“Si votre oncle dans l’Ohio disait que Kamala Harris n’est pas adaptée pour être présidente parce qu’elle n’a pas d’enfant, ce type de commentaires est automatiquement dévalué,” a-t-il déclaré.

Gyawali a également affirmé que l’utilisateur « ne serait pas informé » de ce qui s’est passé, ce qui signifie que son compte serait soumis à un shadowban. Au cours de l’entretien avec le journaliste undercover, il a également mentionné l’“Équipe d’Intégrité” de Meta, une équipe chargée de censurer les contenus via des “classificateurs civiques”, un système destiné à opérer des shadowbans pour ceux qui ne sont pas en accord avec le statu quo.

Cela signifie que tout ce qui est lié à du contenu politique n’est pas automatiquement montré,” a-t-il expliqué, précisant ce qu’il entendait par “classificateurs civiques.” “Il y a une équipe SWAT qui est déjà mise en place depuis avril… juste pour envisager tous les scénarios d’abus possibles de la plateforme.”

Gyawali a également admis que Meta pouvait influencer l’élection de 2024, tout comme ils l’avaient fait en 2020. Il a également prétendu que le fondateur et PDG Mark Zuckerberg soutenait la censure des voix conservatrices.

James O’Keefe a aussi publié une autre vidéo dans laquelle il appelle Gyawali pour l’informer que la femme qu’il pensait être son rendez-vous était en réalité une journaliste undercover.

Donald Trump a déjà déclaré qu’il mettrait Zuckerberg derrière les barreaux s’il influençait illégalement l’élection de 2024.

Par la suite, Zuckerberg a tenté de faire tout son possible pour restaurer sa réputation auprès de Trump, allant même jusqu’à dire à Trump qu’il ne voterait jamais pour un démocrate lors de ce cycle électoral.

“Je savais que Zuckercuck essayait juste de sauver la face en prétendant qu’il était désolé pour toute la censure du dernier cycle. Trump doit passer à l’action et le jeter en prison,” a écrit @ExposeDarkDeeds.

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Notre point de vue

À l’heure où les géants des réseaux sociaux sont scrutés de près pour les tensions qu’ils engendrent dans le débat public, cet épisode met en lumière les procédés de censure qui pourraient altérer le paysage démocratique. Si des allegations de manipulation des contenus surgissent, il est primordial de s’interroger sur l’impact de telles actions sur la liberté d’expression. Dans un monde où les opinions divergent, la responsabilité des entreprises technologiques doit être examinée minutieusement, tant pour protéger les utilisateurs que pour préserver l’intégrité des processus démocratiques. La transparence concernant les algorithmes et les règles de modération est essentielle pour renforcer la confiance du public envers ces plateformes. La voie à suivre nécessitera des discussions ouvertes et des initiatives favorisant un dialogue respectueux entre différentes opinions.



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