Le co-propriétaire d’un laboratoire basé à Chicago a plaidé coupable pour son rôle dans une escroquerie de tests COVID qui a rapporté des millions—qu’il a utilisés pour acheter des actions, des cryptomonnaies et plusieurs voitures de luxe tout en mettant de côté plus de 6 millions de dollars sur son compte bancaire personnel.
Zishan Alvi, 45 ans, d’Inverness, dans l’Illinois, co-propriétaire de LabElite, qui, selon les procureurs fédéraux, a facturé au gouvernement fédéral des tests COVID-19 qui n’ont jamais été réalisés ou qui ont été effectués avec des composants délibérément insuffisants les rendant inutiles. Les clients cherchant à se faire tester par LabElite—parfois pour obtenir une autorisation de voyage ou avoir des contacts avec des personnes vulnérables—n’ont reçu soit aucun résultat, soit des résultats indiquant qu’ils étaient négatifs au virus mortel.
L’escroquerie, qui a eu lieu entre février 2021 et environ février 2022, a généré plus de 83 millions de dollars en paiements frauduleux en provenance de l’Administration des ressources et services de santé du gouvernement fédéral (HRSA), qui couvrait le coût des tests COVID-19 pour les personnes sans assurance pendant le pic de la pandémie. La couverture médiatique locale a indiqué que les personnes cherchant à se faire tester chez LabElite étaient découragées de fournir des informations sur leur assurance maladie.
En février 2022, le FBI a perquisitionné le site de test LabElite à Chicago dans le cadre d’une répression sur plusieurs escroqueries de tests COVID à grande échelle. En mars 2023, Alvi a été inculpé par un grand jury fédéral pour 10 chefs d’accusation de fraude électronique et un chef d’accusation de vol de fonds gouvernementaux. L’acte d’accusation a demandé la confiscation de ses biens mal acquis, qui étaient listés dans l’acte.
La liste comprenait cinq véhicules : un Mercedes-Benz 2021, un Land Rover Range Rover HSE 2021, un Lamborghini Urus 2021, un Bentley 2021 et un Tesla X 2022. Il y avait aussi environ 810 000 dollars dans un compte E*Trade, environ 500 000 dollars dans un compte Fidelity Investments, et 245 814 dollars dans un compte Coinbase. Enfin, Alvi avait 6 825 089 dollars sur son compte bancaire personnel.
Lundi, le Département de la Justice a annoncé un accord dans lequel Alvi a plaidé coupable d’un chef d’accusation de fraude électronique, prenant la responsabilité de 14 millions de dollars de demandes frauduleuses à la HRSA. Il fait désormais face à une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison et sera condamné le 7 février 2025.
En tant que journaliste, je suis profondément préoccupé par les implications de ce type d’escroquerie, surtout en temps de crise sanitaire. Cela soulève des questions cruciales sur la vigilance des autorités et la protection des citoyens vulnérables. L’escroquerie de LabElite n’est pas seulement une histoire de chiffres, mais un rappel urgent de l’importance d’une réglementation stricte dans le secteur de la santé, afin d’éviter que de telles situations ne se reproduisent. Les répercussions de ces actions frauduleuses vont au-delà des pertes financières; elles sapent la confiance que le public accorde aux systèmes de santé en période de besoin. Je suis impatient de suivre l’évolution de cette affaire jusqu’à sa conclusion judiciaire et de voir comment cela incitera les réformes nécessaires.