Le kit Umtest Msud, qui repose sur la technologie 100 % cubaine SUMA, vient de recevoir l’approbation du Centre de Contrôle État des Médicaments, Équipements et Dispositifs Médicaux (Cecmed) pour le diagnostic néonatal de la maladie dont l’urine dégage une odeur de sirop d’érable.

Selon un article publié aujourd’hui par le quotidien Granma, ce système, développé au Laboratoire de Recherche Néonatale du Centre d’Immunoanalyse, permet d’analyser un échantillon de sang prélevé au niveau du talon des nouveau-nés, 48 heures après leur naissance. Il quantifie de manière précise et fiable les niveaux de leucine ainsi que deux autres acides aminés dans le sang.

Cette maladie se caractérise par une concentration élevée de ces composés dans le sang, rendant leur détection essentielle pour un diagnostic précoce, qui peut être vital pour la survie des nourrissons.

Lorsque ce nouveau résultat sera intégré dans le Système National de Santé, explique Granma, le nombre de maladies dépistées lors du tamisage néonatal à Cuba passera à sept, marquant une avancée en matière de souveraineté technologique.

Le premier signe de cette maladie se manifeste par une odeur sucrée de l’urine, suivie de difficultés d’alimentation, d’une succion faible et d’une hypertonie des membres, révélée par des gestes involontaires, tels que des mouvements de boxe ou de pédalage.

Si elle n’est pas détectée rapidement, l’état clinique peut se détériorer, entraînant coma et décès.

Des experts du Laboratoire de Recherche Néonatale du Centre d’Immunoanalyse ont précisé que cette maladie se transmet sur un mode autosomique récessif, avec une incidence mondiale d’un cas pour 140 000 nouveau-nés. En revanche, en Amérique Latine, cette fréquence est plus élevée, atteignant des taux entre un cas pour 60 000 et un pour 1 000, notamment dans des pays comme le Mexique, le Brésil, le Chili et l’Uruguay.

Points à retenir

  • Le kit Umtest Msud a été développé en intégrant entièrement des technologies locales.
  • Un diagnostic rapide est crucial pour éviter des complications fatales chez les nourrissons.
  • Le dépistage néonatal à Cuba s’enrichit et démontre l’engagement du pays en matière de santé publique.
  • La maladie est plus fréquente en Amérique Latine, soulignant des enjeux de santé uniques dans la région.

En conclusion, l’avancée du diagnostic néonatal à Cuba grâce à des technologies locales soulève des questions sur la manière dont la collaboration et l’innovation peuvent continuer à transformer le système de santé. Pourrait-on envisager que d’autres pays suivent cet exemple en investissant dans des solutions locales pour répondre à leurs propres défis de santé?




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