Le dépôt de plainte avance : « AT&T recourt au sensationnalisme en accusant Broadcom d’utiliser des « tactiques d’intimidation » et d’« exploitation des prix ». De telles attaques visent à générer des retombées médiatiques et à distraire le tribunal d’une histoire beaucoup plus simple. »
Broadcom affirme que l’histoire simple est la suivante :
… l’accord contient une clause claire de « Fin de Disponibilité », qui donne à VMware le droit de retirer des produits et services à tout moment après notification. De plus, il y a un an, AT&T a choisi de ne pas acheter les Services de Support qu’il demande maintenant au tribunal de forcer VMware à fournir. AT&T a pris cette décision malgré le fait qu’il savait que les Défendeurs mettaient en œuvre un modèle d’affaires longuement planifié et bien connu, et qu’ils ne vendraient bientôt plus les Services de Support en question.
Broadcom indique qu’il a négocié avec AT&T « pendant des mois » au sujet d’un nouveau contrat, mais que le plaignant a « rejeté chaque proposition malgré des prix avantageux ».
Le dépôt de Broadcom remet également en question la demande d’injonction obligatoire d’AT&T, affirmant que New York n’accorde celles-ci que dans « de rares circonstances », ce qui ne semble pas s’appliquer ici.
Broadcom affirme qu’AT&T a des options
La poursuite d’AT&T prétend que la perte de support de VMware lui causera un préjudice extrême et au-delà. La poursuite indique que 22 000 des machines virtuelles de VMware d’AT&T sont utilisées pour soutenir « des services destinés à des millions de policiers, pompiers, ambulanciers, travailleurs d’urgence et membres d’équipes de réponse aux incidents à l’échelle nationale… utilisés en rapport avec des questions de sécurité publique et/ou de sécurité nationale. » Elle a également affirmé que les communications pour le Bureau du Président sont en péril sans le soutien continu de VMware.
Cependant, Broadcom soutient qu’AT&T a d’autres choix, déclarant :
AT&T a effectivement d’autres options et, par conséquent, ce qu’il peut obtenir au maximum ce sont des dommages-intérêts. Le fait qu’AT&T ait été informé plus de huit mois à l’avance et qu’il n’ait, entre-temps, pris aucune mesure pour éviter le prétendu préjudice (par exemple, acheter un abonnement pour les nouvelles offres ou passer à une autre solution) est révélateur et empêche toute constatation de préjudice irréparable. Même si AT&T pense mériter de meilleurs prix, il aurait pu éviter son prétendu préjudice irréparable en concluant un contrat basé sur un abonnement et en poursuivant pour des dommages-intérêts au lieu de demander une réparation injonctive.
AT&T a précédemment décliné de répondre aux questions de LesNews concernant ses plans de sauvegarde pour soutenir des clients si importants dans l’éventualité où il perdrait le support de VMware.
En tant que journaliste chez LesNews, je trouve cette affaire particulièrement révélatrice des tensions qui existent dans le domaine technologique, où les intérêts des grandes entreprises peuvent parfois nuire aux services essentiels. Cela nous rappelle l’importance d’une recherche proactive de solutions alternatives, surtout pour des services liés à la sécurité publique.