Nouvelle équipe de SciELO Chili : l’Editrice de Maderas, Ciencia y Tecnología UBB rejoint le Conseil Consultatif !

Linette Salvo Sepúlveda, du Département d’Ingénierie du Bois de la Faculté d’Ingénierie de l’Université du Bío-Bío, possède un Master en Science et Technologie du Bois ainsi qu’un diplôme d’Ingénieur Civil. Elle a consacré plus de 26 ans à l’édition scientifique, enseignant et menant des recherches au sein de son institution, où elle s’est illustrée comme rédactrice en chef de la revue Maderas, Ciencia y Tecnología. Son engagement pour l’amélioration continue a permis d’atteindre des niveaux de qualité élevés, faisant de cette publication un exemple de maturité éditoriale. Elle est récemment devenue membre du Conseil Consultatif de SciELO Chile.

En décembre 2024, un processus de vote virtuel a été organisé pour élire les nouveaux membres du Conseil Consultatif de la Collection SciELO-Chile pour la période 2025-2027. Linette Salvo, rédactrice de la revue Maderas, Ciencia y Tecnología de l’UBB, a été choisie après une série de consultations et recommandations de ses pairs.

« J’ai reçu une invitation formelle de SciELO Chile pour me présenter comme candidate, ce qui m’a remplie de fierté et de motivation », déclare Linette Salvo. Ses collègues éditeurs ont dû soutenir sa candidature avant le passage à la phase de vote. Elle explique que son expérience dans le renforcement éditorial et son accent sur la professionnalisation et l’internationalisation de la science ont été des facteurs déterminants pour son élection. « Cette nomination représente un engagement que je prends avec l’intention de partager les bonnes pratiques qui ont contribué au succès de la revue Maderas, Ciencia y Tecnología, tout en apprenant des expériences des autres », souligne-t-elle.

Pour Linette Salvo, faire partie du Conseil Consultatif de SciELO Chile est un grand honneur et une responsabilité qu’elle accepte avec enthousiasme. « Cela représente une opportunité unique de contribuer formellement au renforcement de la communication scientifique au sein des revues de cette collection, en les consolidant comme référent scientifiques et hubs de connaissance accessibles. Grâce à mon expérience, je vais participer au développement de publications scientifiques d’excellence », ajoute-t-elle.

Elle mentionne également que représenter l’Université du Bío-Bío constitue une reconnaissance du mérite de cette institution en matière de sciences agricoles et de son engagement envers la diffusion scientifique selon un modèle d’accès ouvert. Cette réalisation renforce la position de l’Université en tant qu’acteur clé dans la communication du savoir, soulignant son rôle dans la promotion d’une science ouverte de haute qualité.

SciELO-Chile

SciELO-Chile est une plateforme scientifique en ligne qui regroupe actuellement 138 revues actives publiées au Chili selon un modèle d’accès ouvert, garantissant ainsi leur libre disponibilité. La collection compte aussi 23 titres inactifs, portant le total à 161 revues. Gérée par l’Agence Nationale de Recherche et Développement (ANID), SciELO-Chile fait partie de la Sous-direction des Réseaux, Stratégie et Connaissance, avec pour objectif d’indexer, de diffuser et d’assurer l’accès à des textes scientifiques chiliens dans divers domaines, notamment les sciences agronomiques, biologiques, de l’ingénierie, exactes, humaines, de la santé et des sciences sociales.

Le Conseil Consultatif de SciELO Chile est un organe essentiel dans la gestion et l’amélioration des revues scientifiques du pays. C’est un organe collégial dépendant de l’ANID. Les membres sélectionnés possèdent une vaste expérience en communication scientifique, avec des mérites éditoriaux et une réputation solide dans leur domaine d’expertise.

Dans ce cadre, la rédactrice de l’UBB contribuera à atteindre les objectifs stratégiques de SciELO-Chile en participant activement à des initiatives visant à améliorer la qualité, la visibilité et la pertinence des revues indexées, en particulier dans le domaine agricole, qui compte huit publications au sein de la collection. Cela inclura la mise à jour des critères d’indexation, le conseil sur les pratiques de publication continue et la promotion de normes internationales afin de renforcer l’impact de nos revues. Maintenir un dialogue continu avec les éditeurs sera également essentiel pour garantir que ces publications répondent aux besoins de la communauté scientifique et de la société.

Analyse

Selon Linette Salvo, la qualité des revues scientifiques chiliennes a nettement progressé ces dernières décennies. Cependant, plusieurs défis demeurent, notamment l’adoption de la publication continue, le renforcement de l’infrastructure numérique et la régularité des publications selon des normes internationales.

La question de la durabilité financière des revues reste préoccupante, beaucoup d’entre elles se trouvant à la merci de ressources instables. « Je crois fermement que celles-ci devraient être intégrées dans le budget stratégique des Vice-rectorats pour garantir leur viabilité sur le long terme. Cela permettrait aux revues de se consolider comme plateformes essentielles pour la diffusion scientifique et hubs de connaissance promouvant la collaboration interdisciplinaire », affirme-t-elle.

Pour accroître leur impact international, il est primordial de professionnaliser les équipes éditoriales, en intégrant des chercheurs actifs qui puissent assurer une veille scientifique et technologique dans le cadre de la science ouverte. Cela implique de former ces équipes aux bonnes pratiques éditoriales et de les connecter à des réseaux de collaboration globale, favorisant l’adoption des tendances émergentes.

De plus, il est crucial d’encourager la publication dans des revues en anglais pour traiter des questions à portée mondiale, tout en veillant à ce que l’espagnol reste la langue principale pour les problématiques locales. La priorité doit également être accordée à l’inclusion de nos revues dans des indices élargissant leur visibilité et à faciliter leur transition vers des plateformes numériques plus dynamiques et accessibles. Cette approche pourrait renforcer les revues chiliennes comme moteurs d’une science à portée mondiale, soutenue par une audience et des auteurs internationaux, pourvu que des équipes éditoriales motivées soient appuyées par les Universités qui agissent en tant que maisons d’édition, conclut la rédactrice de l’UBB.