Ce jeudi matin, le ministre de la Santé publique, Dr. Luis Medina Ruiz, a rencontré la directrice de l’Institut de Médecine Moléculaire et Cellulaire Appliquée, Dr. Rosana Chehin, qui est également chercheuse au CONICET et enseignante à l’Université Nationale de Tucumán. L’objectif de cette rencontre était de poursuivre le processus de mise en œuvre d’un accord international et de signer des procurations pour protéger un brevet relatif à une technologie innovante développée à Tucumán, permettant un diagnostic précoce de la maladie de Parkinson.
La Dr. Rosana Chehin a souligné l’importance de cette initiative, indiquant qu’à l’heure actuelle, les maladies neurodégénératives telles que Parkinson ou Alzheimer ne disposent pas de méthodes de diagnostic autres que cliniques. Cela conduit souvent à ce que les patients consultent un médecin seulement lorsque des symptômes apparaissent, soit environ dix ans après le début de la maladie. Elle a précisé que cette technologie permet de rechercher dans le sang ou le liquide céphalorachidien des biomarqueurs pouvant permettre un diagnostic précoce, offrant ainsi aux traitements neuroprotecteurs une meilleure chance d’agir.
Dr. Chehin a également mentionné que le brevet de cette nouvelle technologie diagnostique pour la maladie de Parkinson est actuellement en phase de protection nationale. “En général, six à sept pays sont sélectionnés pour ce que l’on appelle la protection forte, qui dispose déjà d’une initiale appelée PST.” Des étapes juridiques sont mises en place pour garantir cette propriété intellectuelle, impliquant des avocats de divers pays tels que la Chine, l’Inde, Israël, la Corée, le Mexique, le Brésil, le Canada, l’Union Européenne et le Royaume-Uni.” Elle a ajouté que les institutions bénéficiaires de cette technologie comprennent l’Université Nationale de Tucumán, l’Université de Buenos Aires, le CONICET et le Ministère de la Santé publique, qui pourraient percevoir des redevances issues de l’exploitation de cette invention.
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Points à retenir
- La technologie vise à diagnostiquer précocement la maladie de Parkinson en identifiant des biomarqueurs dans le sang.
- Actuellement, le brevet se trouve en phase de protection nationale dans plusieurs pays stratégiques.
- Les institutions impliquées travaillent depuis plus d’une décennie sur des technologies liées aux diagnostics et traitements des maladies neurodégénératives.
Ce développement dans le domaine du diagnostic précoce du Parkinson soulève des questions intéressantes sur l’avenir des approches médicales. Avec des avancées technologiques prometteuses, cela pourrait révolutionner notre compréhension et notre gestion de maladies autrefois difficiles à traiter. À l’heure où la science progresse, comment ces innovations pourraient-elles se répercuter sur le quotidien des personnes concernées ?
- Source image(s) : msptucuman.gov.ar
- Source : https://msptucuman.gov.ar/una-tecnologia-creada-en-tucuman-para-el-diagnostico-temprano-del-parkinson-se-encuentra-en-fases-nacionales-para-su-patentamiento/
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