Le Premier ministre travailliste, Keir Starmer, a promis que son gouvernement serait porteur d’un changement politique. Toutefois, il semble que son administration partage cet enthousiasme pour le potentiel de l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine de l’éducation, au même titre que son prédécesseur, ce qui est déjà remarquable. Elle utilise même un vocabulaire similaire concernant l’IA — peut-être généré de manière tout aussi artificielle dans les deux cas : “accélérer l’apprentissage”.
Le ministre de la Science, Peter Kyle, a affirmé hier qu’il était “acceptable” que les enfants utilisent ChatGPT — un outil d’IA capable de générer des mots et des images en réponse à des requêtes utilisateur — pour faire leurs devoirs. Il a émis la traditionnelle mise en garde sur le fait que cette application devrait se faire sous “supervision”, ignorant, une fois de plus, les capacités des jeunes férus de technologie à contourner les éventuelles restrictions imposées par leurs aînés moins avertis.
Kyle a également minimisé les risques potentiels liés à l’utilisation abusive de l’IA, affirmant, dans un ton clairement condescendant, qu'”à mon époque, nous avons eu cette discussion sur les calculatrices”.
Cette comparaison est faible, non seulement en raison de notre relation problématique avec les calculatrices (qui ne se tourne pas souvent vers une calculatrice, même pour confirmer des opérations simples ?), mais aussi en raison des vastes possibilités d’utilisation de l’IA. Par exemple, des élèves à travers le pays utilisent déjà cette technologie en constante évolution pour produire des images inappropriées de leurs camarades.
Arabella Skinner, directrice de campagne pour UsForThem, a déclaré à europeanconservative.com qu’il est “incroyable qu’une fois de plus, nous nous précipitions vers quelque chose que nous ne comprenons pas complètement, sans analyse des risques, ni aucune preuve quant à son utilité envers nos enfants”.
L’IA est actuellement pleine d’erreurs et pourrait modifier le développement cérébral des jeunes. Le risque de contenu auquel les enfants pourraient être exposés devrait suffire à freiner cette dynamique.
L’approche de Kyle semble être celle de la résignation — suggérant que les enfants devraient être encouragés à remplacer l’ancien (et éprouvé) par le nouveau “car ChatGPT et la technologie IA qui utilise le langage sont déjà utilisés dans l’économie”. L’idée que son ministère pourrait évaluer l’impact de ces nouvelles technologies sur les enfants, et d’ailleurs sur les adultes, ne semble pas avoir été considérée. De plus, un retour en arrière ne correspondrait pas à la vision de Starmer pour une Grande-Bretagne en tant que “grande superpuissance de l’IA”.
Tant que l’IA ne devient pas un “remplaçant pour l’expertise de l’enseignement” — ce qui semble concerner uniquement certains domaines non définis, car elle l’est déjà dans certains — Kyle et son équipe seront satisfaits.
Points à retenir
- Le gouvernement cherche à exploiter le potentiel de l’IA pour l’éducation, tout en négligeant les risques associés.
- Les jeunes utilisateurs développent des compétences permettant de contourner les restrictions, soulevant des préoccupations sur la sûreté de leur apprentissage.
- Les critiques pointent un manque d’analyse des risques et d’évaluation de l’impact de l’IA sur le développement des enfants.
L’évolution de l’IA dans le domaine éducatif pose d’importantes questions sur la responsabilité de ses utilisateurs et de ceux qui les encadrent. Comment équilibrer les bénéfices potentiels d’une technologie en constante évolution avec les considérations éthiques et de sécurité ? Le dialogue public sur ces enjeux semble plus crucial que jamais pour naviguer dans un avenir technologique complexe.
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