Kim Waller
Kim Waller

Kimberly Waller, responsable de l’équité à Anchorage pour le maire Suzanne LaFrance, a exprimé son mécontentement la semaine dernière sur Facebook concernant le décret exécutif de Donald Trump, qui met fin aux pratiques de recrutement discriminatoires au sein du gouvernement fédéral, connues sous les acronymes DEI pour « diversité, équité, inclusion ».

Dans un message sur Facebook, elle a affirmé que le décret de Trump n’a pas force de loi et a précisé qu’elle ne démissionnera pas.

Le média Must Read Alaska a souligné que Waller utilisait son compte Facebook personnel pour des affaires de la ville, pour promouvoir des candidats et des causes partisanes, ainsi que pour inciter les gens à faire leurs courses dans certains magasins, comme Party City, qui avait récemment organisé une vente de liquidation.

Waller bénéficie d’un salaire annuel prévisionnel de 165 006,40 $ pour un poste créé par l’Assemblée d’Anchorage. Son prédécesseur, nommé en 2021, touchait 115 000 $ par an, mais a quitté son poste peu de temps après tout en publiant sur les réseaux sociaux un dessin humoristique montrant des membres du KKK le licenciant.

Son prédécesseur Junior Aumavae, nommé par le maire républicain Dave Bronson, gagnait 127 000 $ par an. Depuis la création du poste en 2021, le salaire a connu une augmentation de plus de 43 % en seulement quatre ans.

Durant ses heures de travail, Waller a activement posté divers contenus politiques, gouvernementaux et personnels sur son compte Facebook, tels que ces exemples :

Kimberly Waller a soutenu Kamala Harris lors de sa campagne présidentielle.
Waller utilise son même compte Facebook pour des affaires liées à la ville.
Kim Waller a posté à propos de ses courses chez Party City pendant ses heures de travail, tout en promouvant des contrats et des candidats de la ville sur sa page Facebook, alors qu’elle est rémunérée par les contribuables.

L’utilisation de comptes de réseaux sociaux personnels par un employé municipal à des fins officielles, tout en intégrant des messages sur des campagnes politiques, constitue une violation du code d’éthique de la ville. Faire cela durant les heures de travail est encore plus problématique.

De plus, Waller a beaucoup écrit dans sa capacité officielle concernant son rôle de responsable de la diversité et son opposition à Trump.

Apparemment, Waller a reçu le message.

Aujourd’hui, le contenu de la page Facebook de Waller, qui contenait de nombreuses violations du code de la ville, a presque complètement disparu. Elle n’y a laissé que deux éléments : un hommage à une amie décédée et une photo d’un membre de sa famille. Tous les messages concernant son travail avec la municipalité, ses soutiens à des candidats tels que Kamala Harris, et sa déclaration officielle sur Donald Trump ont disparu.

Il est peu probable qu’il y ait des conséquences pour Waller, qui se définit comme démocrate et considère qu’elle fait partie d’une classe protégée.

Pour l’archivage, voici ses remarques sur Trump avant qu’elle ne les retire :

« Je rédige ceci en réponse au décret exécutif ci-dessous provenant de Washington cette semaine et en réponse au nombre croissant d’appels à mon bureau et sur mon téléphone personnel. Merci aux nombreuses personnes, organisations et résidents d’Anchorage qui m’ont contactée cette semaine alors que nous faisons face à la flurry de décrets de l’administration actuelle. Ces ordres sont un coup dur pour de nombreuses communautés et personnes qui me tiennent à cœur, et cela fait mal. En d’autres termes, nous traversons des temps difficiles mais nous nous soutiendrons mutuellement. »

« Une commande exécutive n’est pas une loi. L’administration a renvoyé chez eux tous ceux qui travaillaient sur des initiatives liées à l’équité et a demandé des plans de 60 jours pour mettre fin à ces initiatives. La Maison Blanche a effectivement mis un terme à l’action positive et, à un niveau fédéral, incite quiconque connaissant ces travaux à les signaler, sous peine de graves conséquences. »

Dans l’ensemble, la transparence et l’intégrité dans les discussions publiques sont essentielles, notamment pour des personnalités détentrices de fonctions publiques. Les actions de Waller soulèvent des interrogations sur la séparation entre engagements politiques personnels et fonctions officielles.

Points à retenir

  • Waller a exprimé son opposition au décret de Trump sur les réseaux sociaux, arguant qu’il ne s’agit pas d’une loi.
  • Elle a été critiquée pour mélanger ses activités professionnelles avec des messages politiques sur Facebook.
  • Les préoccupations concernant l’éthique dans les fonctions publiques sont mises en lumière par cette situation.

La question qui se pose est celle de la frontière entre engagement personnel et responsabilité publique. Comment garantir que les fonctionnaires respectent les codes d’éthique tout en exerçant leur droit à la liberté d’expression ? Une réflexion sur l’équilibre entre ces deux aspects serait bénéfique pour la santé démocratique de nos institutions.




By Maria Rodriguez

Maria est Journaliste Trilingue indépendante depuis 2015, elle intervient sur LesNews Le Web est à nous dans les univers : International, Economie, Politique, Culture et d'autres faits de Société

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