Avec Lewis Hamilton chez Ferrari, le jeune rookie Kimi Antonelli chez Mercedes, Liam Lawson face à Max Verstappen chez Red Bull, Carlos Sainz, rejeté par Ferrari, réalisant un grand coup en signant avec Williams, et au moins un nouveau pilote dans huit des dix équipes, la formation remaniée de la Formule 1 pour 2025 s’annonce des plus captivantes.
Cependant, aurait-elle pu être encore plus palpitante ? Oui. Voici quelques-uns des accords potentiellement intéressants qui n’ont pas abouti.
Alonso chez Mercedes (ou Red Bull)

Mercedes envisageait de promouvoir Antonelli en tant que remplaçant de Hamilton dès qu’il a fallu en trouver un. Cependant, l’équipe devait envisager d’autres alternatives au cas où son travail préliminaire avec Antonelli révélerait que 2025 serait trop tôt pour lui.
Selon Mark Hughes de The Race, Fernando Alonso était le plan de secours préféré de Mercedes dans les semaines suivant le départ surprise de Hamilton pour Ferrari.
Alonso aurait été ouvert à cette option, bien que sur le papier cela puisse sembler être un poste d’attente, persuadé de pouvoir convaincre Mercedes de le garder sur le long terme.
Finalement, l’envie d’Alonso de “décider de mon destin, que ce soit pour le meilleur ou le pire”, l’a conduit à s’engager avec Aston Martin en avril plutôt que d’attendre des propositions ailleurs.
Cela a également mis fin à une éventuelle collaboration avec Red Bull, que ce soit en remplaçant Sergio Perez ou en se positionnant comme solution de repli pour Verstappen. Des discussions ont eu lieu, et Alonso était clairement curieux de cette perspective.
Mais, au final, cela devient une autre entrée dans la liste des discussions entre Alonso et Red Bull qui n’ont jamais abouti, une liste qui remonte à 2008.

Souhaitons-nous que cela se soit produit ? Oui. Alonso, que ce soit chez Mercedes ou Red Bull, aurait constitué une allure indéniable, comparable à celle de Hamilton chez Ferrari. De plus, il aurait été une garantie plus solide de performance immédiate que Lawson ou Antonelli.
Autres opportunités manquées : Verstappen quittant Red Bull pour rejoindre Mercedes aurait également été une perspective intéressante, bien que cela semblait davantage une opportunité pour Toto Wolff de piquer Horner au vif qu’une réelle possibilité. D’une manière ou d’une autre, Alonso de côté, Sainz est devenu le plan B pour Mercedes, mais Antonelli a rapidement rassuré l’équipe sur le fait qu’il n’en aurait pas besoin.
Lawson à Sauber

À une période où Perez semblait légitimement en position de conserver son contrat chez Red Bull, les perspectives d’un passage à Lawson commençaient à diminuer.
C’est alors qu’Audi/Sauber se pencha sérieusement sur Lawson, mais cette discussion ne mena finalement à rien.
Souhaitons-nous que cela se soit produit ? Non. Peu de raisons de croire qu’un pilote chez Sauber en 2025 ne serait remarqué. Lawson pourrait regretter que cette opportunité ne se soit pas concrétisée s’il subit le même sort que d’autres avant lui chez Red Bull.
Albon (de nouveau) chez Red Bull

Avant d’être remplacé par Lawson, Perez était en position vulnérable face aux anciens pilotes de Red Bull. Le nom de Sainz revenait souvent dans les discussions, souvent accompagné de réserves sur la rivalité entre les familles Sainz et Verstappen.
Mais un autre ancien pilote de Red Bull était également envisagé – bien que pour 2026 plutôt que 2025. Red Bull a proposé à Alex Albon un pré-contrat donnant une priorité d’appel pour 2026. Cela étant, Williams envisageait de libérer Albon pour 2025 si elle ne pouvait le garder pour 2026.
Cependant, comme Alonso, Albon a voulu façonner son propre destin et a signé un contrat à long terme avec Williams par la suite.
Souhaitons-nous que cela se soit produit ? Non. L’histoire Albon/Red Bull appartient au passé et, avec la montée de Franco Colapinto, il semble de plus en plus probable qu’Albon s’épanouisse en tant qu’outsider chez Williams.
Ocon chez Williams

Esteban Ocon a bien failli obtenir un poste chez Williams, avec des discussions de contrat sérieuses. Cependant, l’intérêt de Sainz pour Williams a souvent pris le dessus, alors que Williams avait des réserves quant à la propension d’Ocon à avoir des différends avec ses coéquipiers.
Souhaitons-nous que cela se soit produit ? Non. Sainz chez Williams est une histoire plus riche et plus prometteuse sur le plan des résultats.
Tsunoda chez Haas

Yuki Tsunoda est resté chez Red Bull, marquant un consensus constant autour des pilotes pour 2025. Peu importe ses performances, le management de Red Bull a pris une décision sur ses limites.
Des options ont été explorées, notamment des discussions avec Haas, mais Tsunoda a choisi de rester au sein de la famille Red Bull.
Souhaitons-nous que cela se soit produit ? Oui. Tsunoda chez Haas aurait pu révéler ce dont il est capable en dehors de l’ombre de Red Bull.
Sainz chez Alpine

Sainz a passé la première moitié de 2024 dans l’attente de propositions des champions récents de la F1 avant de se retrouver entre les mains de deux équipes peu compétitives (Sauber et Williams).
Finalement, Alpine a tenté de séduire Sainz avec la promesse de moteurs Mercedes après 2025, mais de nombreuses préoccupations quant à l’équipe ont poussé Sainz vers Williams.
Souhaitons-nous que cela se soit produit ? Non. Compte tenu des différents aléas autour d’Alpine ces dernières années, Sainz aurait pu ajouter une touche de chaos à sa sortie de Ferrari.
Colapinto chez Red Bull

Les performances impressionnantes de Colapinto avec Williams ont attiré l’attention de Red Bull.
Malgré des performances décevantes récentes, un intérêt a existé tant que Lawson n’a pas confirmé son avenir chez Red Bull.
Souhaitons-nous que cela se soit produit ? Non, bien que cela aurait constitué une belle histoire. Colapinto mérite de développer son potentiel sans la pression de la comparaison directe avec Verstappen.
Bon à savoir
- La saison 2025 de Formule 1 promet des changements notables avec l’arrivée de nouveaux pilotes.
- Les discussions sur le marché des transferts en F1 sont souvent complexes et influencées par de nombreux facteurs.
- Les décisions des pilotes peuvent dépendre de leurs performances passées et de la stabilité des équipes.