Le foot US prêt à coorganiser la Coupe du Monde 2031 avec le Mexique !

CHICAGO — La Coupe du Monde féminine revient aux États-Unis.

Si la Fédération de football des États-Unis y parvient, bien sûr.

La présidente de la fédération, Cindy Parlow Cone, a déclaré samedi que l’instance américaine est déterminée à accueillir la Coupe du Monde de 2031 aux États-Unis et au Mexique, et attend simplement que la FIFA ouvre le processus d’appel d’offres.

“Dès qu’ils le feront, nous soumettrons notre candidature”, a déclaré Cone lors de sa participation à la Convention des entraîneurs de football.

“Et nous allons la remporter.”

La FIFA n’a pas encore annoncé la date à laquelle le processus d’appel d’offres débutera ni quand le tournoi de 2031 sera attribué. Généralement, le pays hôte du tournoi masculin est annoncé au moins sept ans à l’avance, mais la FIFA n’a sélectionné le Brésil pour accueillir la Coupe du Monde féminine 2027 qu’en mai dernier. L’Australie et la Nouvelle-Zélande, qui ont coorganisé le tournoi en 2023, n’ont été désignées qu’en 2020.

Cependant, la FIFA souhaiterait apparemment élargir la Coupe du Monde en 2031 pour qu’elle soit à la même taille que le tournoi masculin, soit 48 équipes, ce qui pourrait signifier que cela laissera plus de temps aux hôtes pour se préparer.

Avoir le premier tournoi féminin à 48 équipes aux États-Unis et au Mexique serait approprié, a déclaré J.T. Batson, CEO de la fédération américaine, car les deux pays et le Canada accueilleront également le premier tournoi masculin élargi l’été prochain. Les mêmes infrastructures utilisées en 2026 seraient également employées en 2031, ont déclaré Cone et Batson.

Le tournoi masculin se déroulera dans 16 villes réparties entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, et tous les matchs aux États-Unis seront disputés dans des stades NFL. La finale se tiendra au MetLife Stadium à East Rutherford, dans le New Jersey.

“L’Amérique sait organiser une fête sportive, et la Coupe du Monde féminine mérite la même célébration que celle du tournoi masculin”, a affirmé Batson. “Nous pensons que, en termes de croissance du jeu dans son ensemble, et également du point de vue des revenus commerciaux, qui sont essentiels pour permettre aux pays du monde entier d’investir dans leurs programmes de football féminin, nous sommes dans une position unique pour organiser un grand événement tout en générant des ressources à investir dans le football féminin dans le monde.”

L’intérêt des États-Unis pour la Coupe du Monde 2031 n’a rien d’étonnant. Les États-Unis et le Mexique faisaient partie des premiers soumissionnaires pour le tournoi de 2027, mais ont annoncé en avril dernier qu’ils se retireaient de cette candidature pour se concentrer sur 2031.

Cone a déclaré samedi que la fédération n’aurait pas pu promouvoir le tournoi de 2027 de la manière dont elle le mérite avant la Coupe du Monde masculine de 2026, et elle ne voulait pas que l’événement féminin soit éclipsé. Elle a également évoqué une inquiétude selon laquelle certains fans ne pourraient pas se permettre d’assister à des Coupes du Monde consécutives.

“Il a été difficile pour nous de passer de 2027 à 2031, mais nous pensons tous que c’était la meilleure chose pour le sport”, a déclaré Cone. “Je voulais cette préparation pour que nous puissions concentrer la même énergie sur la Coupe du Monde féminine que sur celle masculine.”

Si les États-Unis et le Mexique sont choisis comme hôtes pour 2031, cela marquerait la troisième fois que les États-Unis accueillent la Coupe du Monde féminine. Le pays avait déjà organisé la Coupe du Monde en 1999, qui a montré pour la première fois le pouvoir économique du sport féminin. La majorité des matchs se sont déroulés dans des stades NFL à guichets fermés, et les plus de 90 000 spectateurs qui ont rempli le Rose Bowl pour voir l’USWNT battre la Chine lors de la finale ont établi un record d’affluence pour un match féminin qui a tenu pendant plus de 20 ans. Cone était joueuse dans cette équipe de 1999.

Les États-Unis ont également accueilli la Coupe du Monde de 2003 après que la FIFA l’a déplacée de Chine en raison de préoccupations liées au SARS.

“Nous pensons avoir contribué à établir le standard du football féminin”, a déclaré Batson, “et nous pouvons l’élever à de nouveaux sommets.”