Prince Harry et le journal "The Sun" parviennent à un accord

Le prince Harry a conclu un accord avec l’éditeur du tabloïd britannique "The Sun", ce qui évite un procès majeur. En conséquence, le prince recevra 10 millions de livres sterling, équivalant à environ 11 millions de francs. Ce règlement intervient après que Harry a accusé le journal d’avoir utilisé des méthodes de recherche illégales, y compris l’écoute de messages vocaux privés.

Selon le magazine "People", le lawyer de Harry, David Sherborne, a mentionné que l’éditeur a engagé plus de 100 détectives privés sur une période de 16 ans, pour un total d’environ 35 000 interventions. L’équipe de direction du journal était au courant de ces pratiques.

L’éditeur a publiquement présenté ses excuses pour ses méthodes, reconnues comme étant illégales. Les excuses, formulées « sans réserve », ont été émises juste avant le début du procès. Le prince Harry, qui a engagé des poursuites avec 38 autres plaignants, était le dernier à accepter l’accord.

Ce règlement représente un soulagement pour l’éditeur, alors que Harry s’engage dans une lutte contre la presse à sensations britannique, affirmant que la nette intrusion dans sa vie privée et des pratiques illégales des détectives privés ont eu des conséquences graves. Harry associe d’ailleurs les paparazzis à la mort de sa mère, la princesse Diana, et redoute pour la sécurité de sa femme, Meghan Markle.

Points à retenir

  • Le prince Harry et l’éditeur de "The Sun" ont trouvé un accord financier évitant un procès.
  • Un montant de 10 millions de livres a été attribué à Harry.
  • L’éditeur a reconnu avoir utilisé des méthodes d’enquête illégales, y compris l’écoute de messages.
  • L’avocat de Harry a révélé un usage considérable de détectives privés par le tabloïd.
  • Ce règlement souligne les tensions persistantes entre la famille royale et la presse.

Cette situation soulève des questions sur la relation ambiguë entre les personnalités publiques et les médias. Jusqu’où la liberté de la presse peut-elle aller avant de violer la vie privée ? Cette discussion témoigne d’un équilibre délicat à préserver dans notre société contemporaine.




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